La décision des autorités israéliennes de couper l’électricité à la principale usine de dessalement de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, plonge la population dans une crise humanitaire et sanitaire sans précédent. Plus d’un demi-million de Palestiniens, résidents et déplacés, risquent désormais de se retrouver sans accès à l’eau potable, aggravant une situation déjà catastrophique dans l’enclave assiégée.
Cette usine, vitale pour l’approvisionnement en eau de la région, est à l’arrêt depuis la coupure d’électricité, laissant des communautés entières exposées à des pénuries critiques. Dans un territoire où les infrastructures sont déjà fragilisées par des années de blocus et de conflits, cette décision pourrait entraîner une augmentation des maladies liées à l’eau, des problèmes d’hygiène et de graves risques pour la santé publique.
Les organisations de défense des droits de l’homme et les autorités locales dénoncent une mesure punitive collective, qui frappe particulièrement les enfants, les personnes âgées et les familles déjà déplacées par les violences. L’ONU et les agences humanitaires internationales appellent à une intervention urgente pour rétablir l’électricité et éviter une détérioration supplémentaire des conditions de vie à Gaza.
Cette escalade intervient dans un contexte de tensions croissantes, alors que la population de Gaza endure des privations extrêmes. La communauté internationale est sous pression pour réagir et exiger la levée des restrictions qui étouffent la vie dans l’enclave.
Pour les habitants de Gaza, cette coupure d’électricité est bien plus qu’une défaillance technique : c’est un rappel brutal de leur vulnérabilité et un appel pressant à une action mondiale pour mettre fin à leur calvaire.
Source : Safa News