Gaza : une crise de l'eau catastrophique sous le blocus et la canicule

Alors que les températures battent des records, les 2 millions d'habitants de Gaza subissent une crise hydrique aiguë, aggravée par le blocus israélien et les bombardements incessants. Sans infrastructure fonctionnelle ni carburant, l'eau potable est devenue un luxe inaccessible, contraignant les familles à boire une eau contaminée ou à se priver totalement.

La fermeture de l'usine de dessalination principale et la destruction des réseaux hydrauliques ont asséché des quartiers entiers. Les autorités estiment que 75% des puits ont été détruits par les frappes aériennes, tandis que l'UNICEF alerte : seul 1 habitant sur 10 a désormais accès à une eau saine. Les hôpitaux signalent une flambée de maladies hydriques, d'empoisonnements et d'insuffisances rénales, particulièrement chez les enfants et les personnes âgées.

Dans les camps de déplacés, les familles rationnent chaque goutte, renonçant souvent à cuisiner ou se laver. Cette crise silencieuse, moins visible que les bombardements, ravage pourtant des vies déjà brisées par la faim et les déplacements. Les agences humanitaires préviennent : sans livraisons immédiates de carburant et protection des infrastructures, le système hydrique de Gaza s'effondrera totalement.

Les organisations des droits humains dénoncent une privation délibérée d'eau qui pourrait constituer un crime de guerre. Alors que la détresse s'intensifie, les appels pour un accès humanitaire urgent se multiplient. Mais pour les Gazaouis, chaque jour est désormais un combat pour la survie.

Source : Safa News