Dans l'un des moments les plus déchirants depuis le début de la guerre génocidaire contre Gaza, la pédiatre palestinienne Dr Alaa al Najjar a reçu les corps de ses neuf enfants à l'hôpital où elle travaille. Une frappe aérienne de l'occupation israélienne a détruit sa maison familiale dans le quartier de Qizan al Najjar à Khan Younis alors qu'elle était en service au Complexe Médical Nasser.
Les enfants sont arrivés à l'hôpital brûlés et démembrés. Son mari, le Dr Hamdi al Najjar, et l'un de leurs enfants ont survécu à l'explosion initiale mais sont dans un état critique. Ses collègues ont décrit comment le Dr al Najjar s'est effondrée sous le chagrin en réalisant que les victimes étaient ses propres enfants.
Ce massacre a provoqué une nouvelle vague d'indignation parmi les Palestiniens, qui affirment que cette guerre ne se limite pas aux bombes et aux frontières, mais vise l'effacement systématique des familles, des foyers et des avenirs. L'histoire du Dr al Najjar est devenue le symbole du prix insupportable payé par les civils dans ce que les Palestiniens décrivent comme une campagne génocidaire menée par l'occupation israélienne.
Khan Younis, dans le sud de Gaza, subit des bombardements incessants depuis plusieurs jours. La zone, déjà surpeuplée de déplacés ayant fui le nord en quête de sécurité, voit des quartiers entiers rasés et des hôpitaux submergés.
Les voix palestiniennes continuent d'appeler la communauté internationale à agir, avertissant que le silence face à de telles atrocités équivaut à une complicité. Les groupes de défense des droits humains ont relayé ces inquiétudes, soulignant que les attaques contre les zones civiles et le personnel médical constituent des violations flagrantes du droit international.
Source : Safa News