L’Assemblée générale des Nations unies a adopté deux résolutions appelant à mettre fin à l’occupation israélienne des territoires palestiniens et du plateau syrien du Golan. Le texte concernant la Palestine, présenté par Djibouti, la Jordanie, la Mauritanie, le Qatar, le Sénégal et la Palestine, a obtenu un soutien écrasant : 151 voix pour, 11 contre, dont les États-Unis, et 11 abstentions. La résolution réaffirme la responsabilité de l’ONU dans la question palestinienne, appelle Israël à se retirer des territoires occupés depuis 1967 et réitère l’importance d’une solution à deux États. Selon des responsables onusiens, la poursuite de l’occupation compromet gravement la stabilité régionale et les perspectives de paix.
Dans un vote parallèle, l’Assemblée générale a approuvé une résolution portée par l’Égypte demandant le retrait d’Israël du Golan occupé et rappelant l’illégalité de son annexion, condamnée depuis 1981 par la résolution 497 du Conseil de sécurité. Le texte a été adopté par 123 voix contre 7, parmi lesquelles les États-Unis, et 41 abstentions. Les diplomaties arabes, notamment le ministère syrien des Affaires étrangères, ont salué ce vote en exigeant la restitution de l’ensemble du Golan.
Pour les Palestiniens, ces résultats traduisent un consensus international clair : l’occupation israélienne, en Palestine comme en Syrie, reste illégale et constitue un obstacle majeur à toute paix durable. Malgré l’opposition persistante d’une poignée d’États, ces votes renforcent la pression diplomatique sur Israël à un moment où les violations du cessez-le-feu, les annexions de fait et la guerre à Gaza aggravent encore l’isolement du gouvernement israélien sur la scène mondiale.
