Les médias internationaux ont rapporté dimanche la déception des familles de prisonniers palestiniens après que le gouvernement israélien a reporté la libération du septième groupe de détenus dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza. Ces familles s'étaient rassemblées à Ramallah, en Cisjordanie, samedi matin, espérant accueillir leurs proches, pour finalement apprendre quelques heures plus tard que la libération était gelée. Israël a justifié ce report en invoquant de prétendues "violations répétées" du Hamas.
The New York Times a souligné la déception croissante des familles palestiniennes, notant que leurs espoirs ont été anéantis lorsque les forces de sécurité palestiniennes ont commencé à démonter les barrières et à quitter les lieux. Par ailleurs, Time magazine a prédit que la prochaine phase des négociations entre le Hamas et Israël serait "difficile et complexe", citant les inquiétudes des familles des prisonniers israéliens encore détenus à Gaza, qui ont intensifié la pression sur leur gouvernement pour éviter l'effondrement de l'accord.
Time a également rapporté que certaines familles de prisonniers israéliens se sont dites surprises que le président américain Donald Trump et son envoyé au Moyen-Orient, Steven Witkoff, semblent plus préoccupés par le sort des prisonniers que le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Dans un autre contexte, Le Monde a publié un article intitulé "Sauver Gaza, c'est sauver l'Europe", critiquant les dirigeants européens pour leur réticence à rejeter ouvertement la proposition de Trump de déplacer la population de Gaza. L'article a appelé l'Europe à s'engager davantage dans la situation à Gaza, mettant en garde contre un "précédent syrien" où l'hésitation européenne a permis à la Russie de combler le vide. Il conclut qu'une présence européenne forte à Gaza serait bénéfique pour l'avenir de l'Europe.
Par ailleurs, The Guardian a révélé que les universités britanniques subissent des pressions de la part des agences de sécurité pour adopter des mesures de style américain afin de réprimer les manifestations étudiantes pro-palestiniennes, même pacifiques. L'enquête a noté que les étudiants ont été confrontés à des sanctions disciplinaires sévères en raison de ces politiques, ce que les organisations de défense des droits de l'homme ont critiqué comme une menace pour la liberté d'expression et le droit de manifester pacifiquement.
De même, Bloomberg a souligné le silence des militants pro-palestiniens aux États-Unis concernant les politiques de Trump envers Gaza. Le rapport a indiqué que le mouvement, qui avait fait pression sur l'ancien président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris pour imposer un cessez-le-feu et arrêter les exportations d'armes vers Israël, a largement ignoré les actions de Trump.
Alors que les tensions montent et que les négociations se complexifient, le sort des prisonniers et la situation humanitaire à Gaza restent incertains, avec une pression croissante sur les acteurs internationaux pour qu'ils s'attaquent à la crise.
Source : Safa News