À travers plusieurs campus belges, étudiants et universitaires ont mené jeudi une grève coordonnée pour exiger la fin de toute collaboration entre les universités belges et les institutions israéliennes. Organisée par des collectifs tels que « ULB Palestine » et « Stop Funding Genocide », la mobilisation a rassemblé des centaines de manifestants sur l’Avenue Paul Héger à Bruxelles, tandis que des actions parallèles se sont déroulées à Namur, Louvain et Gand. Les participants ont dénoncé la persistance de partenariats académiques malgré les engagements pris par les directions universitaires en mai 2025.

Les organisateurs affirment qu’une centaine de collaborations actives subsistent encore, en contradiction avec les valeurs éthiques et les principes de solidarité affichés par les institutions. Selon eux, ces liens perpétuent une complicité avec un système d’apartheid, de colonisation et d’occupation. L’annonce d’un cessez-le-feu à Gaza n’a pas atténué leurs revendications : ils réclament des mesures concrètes, incluant des sanctions strictes contre Israël et la suspension de l’accord d’association UE–Israël.

Présentée comme la première grève académique pour la Palestine en Belgique, cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large de solidarité internationale. Les manifestants ont rappelé 77 ans d’occupation et deux ans de guerre génocidaire à Gaza, soulignant la responsabilité morale des universités et des gouvernements face à l’injustice.