Un haut responsable humanitaire a décrit la situation à Gaza comme « catastrophique », alors qu’un habitant sur quatre souffre de la faim au milieu d’une dévastation totale et de l’effondrement des services essentiels. Les naissances se déroulent désormais parmi les décombres, sans eau propre ni intimité, dans des conditions indignes.

Selon le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), des milliers de femmes enceintes sont mal nourries, et de nombreux nouveau-nés naissent prématurés ou en sous-poids. Presque toutes les maternités ont été détruites, les ambulances sont à l’arrêt et les conditions d’hygiène minimales ont disparu, transformant chaque accouchement en épreuve de survie.

L’effondrement des infrastructures, la destruction des terres agricoles et le blocus de l’aide humanitaire aggravent encore la crise. Sans cessez-le-feu durable ni accès libre à l’aide, la population de Gaza reste piégée dans un cycle de souffrance où donner la vie relève désormais de la résistance.