À l’approche de l’hiver, l’infrastructure déjà détruite de Gaza risque une nouvelle catastrophe humanitaire. Le responsable de l’Autorité locale de l’eau avertit que les quartiers pourraient être inondés si des réparations urgentes ne sont pas effectuées sur les réseaux d’eau et d’assainissement, ravagés par des mois de bombardements et de blocus.
Les générateurs, indispensables au fonctionnement des stations restantes, ne peuvent fonctionner que six heures par jour à cause d’un manque critique de carburant. Les systèmes d’eau potable et d’eaux usées se chevauchent dans plusieurs zones, augmentant le risque de maladies et de contamination. Sans pièces de rechange ni équipements de maintenance, les pluies hivernales pourraient submerger les quartiers les plus bas en quelques jours.
Les appels à l’ONU et aux garants internationaux se multiplient pour exiger l’ouverture des points de passage afin d’acheminer matériel et carburant. En attendant, les habitants se préparent à affronter un hiver où la pluie pourrait devenir une nouvelle menace plutôt qu’un soulagement.
Source : Safa News