Les États-Unis ont annoncé le déploiement d’environ 200 soldats dans les territoires occupés pour superviser la mise en œuvre d’un cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre génocidaire de deux ans menée par Israël à Gaza. Ces troupes, déjà stationnées au sein du Commandement central américain (CENTCOM) au Moyen-Orient, travailleront aux côtés des forces égyptiennes, qataries, turques et émiraties afin de contrôler le respect de la trêve et de coordonner les opérations humanitaires. Un centre de coordination civil-militaire est en cours d’établissement pour faciliter l’acheminement de l’aide et le soutien logistique vers la bande de Gaza assiégée, bien que les forces américaines n’entreront pas dans le territoire.
Dans le cadre de la première phase du cessez-le-feu, le Hamas doit libérer environ 20 prisonniers israéliens encore vivants et remettre les corps des victimes des opérations israéliennes, en échange de la libération d’environ 2 000 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. L’accord prévoit également le retrait des forces israéliennes jusqu’à une ligne convenue au préalable, leur laissant le contrôle de 53 % du territoire de Gaza, tout en garantissant un accès humanitaire aux deux millions de résidents, dont beaucoup restent déplacés après des destructions massives.
Le cessez-le-feu, approuvé par le cabinet israélien, devrait entrer en vigueur dans les 24 heures, les échanges de prisonniers devant se dérouler sur les 72 heures suivantes. Malgré ces mesures, le souvenir des deux années de dévastation, durant lesquelles plus de 67 000 Palestiniens ont été tués — principalement des femmes et des enfants — et près de 170 000 blessés, pèse sur ce fragile calme, laissant de nombreux habitants de Gaza anxieux quant à la durabilité de la trêve et à la présence continue des forces israéliennes à proximité de leurs foyers.
