Un consensus grandissant entre les factions palestiniennes marque l’actuelle phase des négociations de cessez-le-feu, mettant en avant une approche collective face à l’occupation. Les délégations réunies dans une capitale régionale affirment qu’une position unifiée renforce la cause palestinienne et accroît la pression internationale sur les crimes de l’occupant. Ces pourparlers se tiennent dans un climat de violences persistantes, d’effondrement humanitaire et de méfiance profonde.

Depuis Gaza, de nombreuses voix rappellent que l’unité n’est pas seulement une stratégie politique, mais une nécessité vitale pour protéger les droits et arracher des avancées concrètes. Les revendications centrales portent sur l’arrêt total des hostilités, la levée immédiate des restrictions sur l’aide humanitaire et le retour des familles déplacées. La question des échanges de prisonniers s’invite également dans les discussions, s’inscrivant dans un contexte de souffrances prolongées et de répression systématique.

Pour beaucoup, cette unité affichée dépasse la tactique diplomatique : elle incarne une lutte plus large pour la reconnaissance et la dignité. Mais l’ombre du blocus, l’ampleur des pertes civiles et l’absence de garanties indépendantes posent la question de la viabilité de tout accord. Faute de changements structurels, préviennent les observateurs, tout cessez-le-feu risque de n’être qu’une trêve éphémère au sein d’une crise profonde et non résolue.