Les quartiers ouest de Gaza subissent des bombardements continus, reproduisant la tragédie vécue près du lieu du premier crime qui avait ciblé l’enfant Hind Rajab. Cette fois, les victimes sont Ghada Rabah et son frère Hossam, lorsque les forces de l’occupation ont frappé leur domicile dans le quartier de Tel al-Hawa, à l’ouest de Gaza. Ghada a passé deux jours entiers à supplier d’être secourue, criant sous les décombres et appelant ses amis, tandis que les citoyens relayaient sa détresse sur les réseaux sociaux. Les équipes de la défense civile, arrivées sous couvert de l’obscurité après coordination avec la Croix-Rouge, ont trouvé la maison complètement rebombardée.
Cet acte n’est pas un simple bombardement, mais la continuation de la campagne d’oppression et de terreur psychologique et physique menée par l’occupation contre les civils. Le drame rappelle le sort d’Hind Rajab, tuée en janvier 2024 alors qu’elle tentait de fuir avec sa famille. La voix d’Hind, six ans à peine, reste gravée dans la mémoire collective comme symbole de la souffrance des enfants et des civils de Gaza, témoignant de la politique délibérée visant à frapper les innocents.
Face aux cris de Ghada et à l’écho de la voix d’Hind, une question poignante demeure : quand le monde cessera-t-il d’observer ces crimes ? Quand les institutions internationales agiront-elles pour arrêter cette machine de mort qui ne fait aucune distinction entre un enfant et un adulte ? Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a qualifié l’attaque de crime de guerre, confirmant que Hind et sa famille étaient des civils, victimes d’une politique de punition collective.
Source : Safa News