Dans le nord de Gaza, plus d’un million de civils restent sur place malgré les bombardements incessants et les menaces répétées d’évacuation. Des familles entières, dont des centaines de milliers d’enfants, continuent de résister aux ordres de déplacement forcé, déterminées à ne pas abandonner leurs foyers et leurs quartiers à un destin incertain.
L’offensive continue a réduit tours et maisons familiales en ruines, tandis que les appels à l’évacuation exhortent les habitants à se diriger vers le sud. Pour beaucoup, ce choix est impossible. La surpopulation, le manque d’abris, les difficultés financières et la crainte d’un exil permanent les empêchent de partir. Ceux qui ont réussi à se déplacer trouvent misère et souffrance dans des zones déjà saturées par les déplacements massifs.
Malgré les affirmations de relocalisations massives, seule une fraction de la population a pu se rendre dans le sud, laissant la grande majorité piégée sous les bombardements dans le nord. La destruction des infrastructures, le ciblage délibéré des habitations et l’utilisation de la faim comme arme ont approfondi la crise. Les rapports sur les violations généralisées du droit international ont suscité la condamnation, bien que la réponse mondiale reste fragmentée.
Depuis octobre 2023, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et la destruction se poursuit sans relâche. Dans le nord de Gaza, la résilience de ceux qui refusent d’être déracinés raconte une histoire non seulement de survie, mais aussi de résistance à l’effacement. Chaque jour qui passe souligne le coût humain d’une guerre qui ne laisse aucune voie vers la paix.
Source : Safa News