À Gaza, la guerre génocidaire en cours pousse les femmes enceintes à accoucher en plein air, les hôpitaux étant débordés, le personnel médical rare et l’eau potable largement indisponible. La situation humanitaire se détériore rapidement : des milliers de femmes n’ont pas accès aux soins essentiels et des dizaines de bébés naissent chaque semaine sans assistance professionnelle. Les civils se retrouvent de plus en plus piégés, confrontés à des conditions mettant leur vie en danger alors qu’ils tentent de fuir une violence croissante.

Les déplacements massifs se poursuivent à travers le territoire, alors que les habitants sont contraints de se diriger vers le sud dans des délais extrêmement courts. Les rues sont encombrées de familles fuyant la peur, beaucoup transportant des enfants traumatisés par les bombardements incessants. La rareté de la nourriture et l’absence de services de base aggravent la crise, laissant les populations en mouvement dans une extrême précarité. Des points de secours temporaires ont été installés, mais les ressources demeurent insuffisantes face à l’ampleur des besoins.

L’accès à l’aide humanitaire reste limité, les livraisons vitales étant régulièrement bloquées ou retardées. La combinaison des attaques continues, des déplacements forcés et des obstacles à l’acheminement des fournitures essentielles a créé un environnement dramatique où les civils risquent leur vie chaque jour, soulignant l’urgence de mesures de protection et de l’attention internationale.