Les hôpitaux de Gaza ont enregistré l’arrivée de dizaines de corps et de centaines de blessés au cours des dernières 24 heures, alors que les bombardements israéliens se poursuivent sans interruption. Au moins 68 personnes ont été tuées et plus de 340 autres ont été blessées. Des quartiers entiers ont été réduits en gravats, et les équipes de secours peinent à atteindre les personnes piégées sous les décombres.

Parmi les victimes figurent des familles entières du quartier « Luqmah Al-Aish », où des frappes répétées ont transformé les rues en cimetières. Des milliers de morts ont déjà été recensés dans cette seule zone, reflétant l’ampleur de la dévastation qui frappe Gaza depuis le début de la guerre. Les hôpitaux, submergés, font face à une pénurie critique de médicaments, d’équipements et de carburant.

La famine est désormais utilisée comme une arme de guerre. En une seule journée, deux personnes, dont un enfant, sont mortes de malnutrition, portant à plus de 420 le nombre de victimes de la faim. Privées de nourriture et d’eau potable, des communautés entières voient le nombre de morts liées à la famine s’ajouter à celui des bombardements.

Depuis octobre 2023, le bilan humain s’élève à près de 65 000 morts et plus de 160 000 blessés. L’ampleur de la destruction, aggravée par la famine et l’effondrement des services essentiels, place Gaza au bord de l’effondrement, tandis que le monde reste paralysé face à un génocide qui se déroule sous ses yeux.