Plus de 6 000 personnes ont été déplacées en une seule journée sous le feu des frappes aériennes israéliennes qui ont frappé sans relâche la bande de Gaza. Les bombardements ont ciblé des habitations, des tours résidentielles et même des écoles qui abritaient des civils, réduisant des quartiers entiers à l’état de ruines. Des familles entières ont fui dans la panique, souvent sans aucun lieu où se réfugier.
Les raids se sont étendus bien au-delà des zones dites ciblées, touchant des secteurs pourtant préalablement désignés comme « sûrs ». Ce sont les enfants, les femmes et les personnes âgées qui ont payé le plus lourd tribut. L’effondrement des infrastructures plonge des communautés entières dans le désespoir.
Dans le sud, la surpopulation bloque des milliers de personnes dans la ville de Gaza, qui errent d’est en ouest dans une quête désespérée d’abri. Beaucoup, incapables d’accéder aux services les plus básiques, sont contraints de revenir sur les décombres de leurs maisons et d’y dresser des tentes de fortune.
Alors que la pression internationale s’intensifie pour exiger un cessez-le-feu, la situation sur le terrain ne cesse de s’aggraver. Malgré une crise humanitaire qui empire de jour en jour, les familles, déplacées à maintes reprises, font preuve d’une résilience acharnée, s’accrochant à leur terre et à leur dignité.
Source : Safa News