Gaza traverse une crise humanitaire catastrophique : seulement 14 % de l’aide alimentaire essentielle est entrée dans le territoire assiégé au cours du dernier mois. Les autorités sanitaires dénoncent une « famine organisée » délibérément provoquée par les restrictions israéliennes, mettant des milliers de vies en danger.
La fermeture des points de passage et le blocage de plus de 430 produits alimentaires et médicaux essentiels ont vidé les entrepôts et immobilisé des camions d’aide aux frontières. Les groupes les plus vulnérables — enfants, personnes âgées, malades, veuves et blessés — subissent de plein fouet cette stratégie d’étouffement. Officiellement, au moins 313 personnes, dont 119 enfants, sont déjà mortes de faim, mais les travailleurs humanitaires estiment que le bilan réel est bien plus lourd.
Des témoins décrivent des familles réduites à faire bouillir du fourrage pour animaux et des herbes sauvages pour survivre. Des enfants s’effondrent en classe ou dans les hôpitars, victimes de malnutrition aiguë. Les distributions sporadiques de nourriture donnent lieu à des scènes de chaos, les forces israéliennes tirant fréquemment sur des civils affamés tentant d’approcher les convois.
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies met en garde contre « la descente la plus rapide vers la famine de l’histoire moderne ». Les organisations de défense des droits humains rappellent que l’utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre constitue un crime de guerre au regard du droit international. Les appels se multiplient pour une levée immédiate du blocus et une intervention urgente avant que la famine ne se transforme en hécatombe.
Source : Safa News