Bombardement de l’école Al-Arqam : Gaza accuse les États-Unis de complicité dans le massacre d’enfants

 La frappe israélienne contre l’école Al-Arqam, qui servait de refuge à des familles déplacées, a plongé Gaza dans une nouvelle tragédie. Le massacre, survenu jeudi, a coûté la vie à 29 civils, dont 18 enfants, une femme et une personne âgée. Les autorités palestiniennes dénoncent un crime de guerre et pointent du doigt la responsabilité directe des États-Unis, principal soutien militaire et politique d’Israël.

L’établissement scolaire, devenu abri pour des centaines de civils fuyant les bombardements, a été réduit en ruines sous l’effet de plusieurs missiles israéliens. Les images de la scène sont insoutenables : des corps d’enfants déchiquetés, des parents hurlant de détresse en fouillant les gravats, et des équipes de secours impuissantes face à l’ampleur du carnage.
« Ce n’est pas une erreur, mais une politique d’extermination planifiée contre notre peuple », accuse un responsable palestinien, la voix brisée par l’émotion.

Ce massacre s’ajoute à une liste déjà accablante : 229 centres d’hébergement ont été visés depuis le début de l’offensive israélienne, en violation flagrante du droit international humanitaire, notamment de la Quatrième Convention de Genève. Pendant ce temps, le système de santé de Gaza s’effondre sous les frappes et le blocus. Les hôpitaux détruits, les médicaments introuvables, les blessés de l’école Al-Arqam, comme tant d’autres, n’ont plus accès à aucun soin.

Alors que les secouristes continuent de retirer des corps des décombres, une question revient, lancinante : jusqu’à quand la communauté internationale fermera-t-elle les yeux sur ce génocide ? Chaque frappe qui pulvérise une école, chaque enfant qui meurt dans les bras de ses parents, résonne comme un rappel cruel : le silence des grandes puissances vaut caution.

À Gaza, où même les écoles sont devenues des cibles, c’est la conscience du monde qui vacille.

Source : Safa News