À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, des organisations palestiniennes ont tiré la sonnette d’alarme : près de deux ans d’agression et de blocus israéliens ont causé la mort de plus de 61 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants. La famine et la malnutrition ont emporté au moins 235 vies supplémentaires, dont 106 enfants.

Le communiqué a exhorté la communauté internationale à exercer une pression maximale sur Israël pour qu’il ouvre les points de passage, mette fin à ce qu’il qualifie de « crime d’extermination et de famine » perpétré contre plus de deux millions de personnes à Gaza, et permette l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire et médicale urgente. Les simples mots de condamnation, souligne-t-il, ne suffisent plus.

Les organisations ont également exigé que les dirigeants israéliens soient traduits devant la justice internationale et ont pointé du doigt la complicité des États-Unis dans le maintien du blocus et ses conséquences mortifères. Dans le même temps, elles ont salué le travail des équipes de secours locales et internationales qui, sous les bombes, continuent d’apporter une aide vitale aux populations.

En cette journée symbolique, elles ont appelé les Nations Unies et les organisations humanitaires mondiales à intensifier leurs efforts à Gaza et à contrer les tentatives continues d’Israël pour entraver et manipuler les mécanismes internationaux de secours.