Israël a approuvé six nouveaux appels d'offres pour la construction de colonies en Cisjordanie occupée, ouvrant la voie à 4 000 logements supplémentaires sur des terres palestiniennes à Salfit et Jérusalem. Cette expansion cible la colonie d'Ariel à Salfit et celle de Ma'ale Adumim à l'est de Jérusalem - toutes deux illégales au regard du droit international.

Selon l'Autorité de lutte contre le mur et les colonies, trois appels d'offres étendront Ariel Ouest de 730 unités, tandis que trois autres visent Ma'ale Adumim, dont un projet de près de 3 000 logements. Les cartes révèlent qu'Ariel Ouest s'étendra à plus de deux kilomètres de la colonie existante, faisant craindre une tentative déguisée de créer une nouvelle implantation.

Cette accélération des approbations reflète la stratégie israélienne de créer des faits accomplis sur le terrain, en accélérant la confiscation des terres et le déplacement des Palestiniens. Pour ces derniers, cette décision consolide l'occupation et efface méthodiquement leurs terres et leurs droits, anéantissant un peu plus l'espoir d'une solution viable à deux États.

"Chaque pierre posée dans ces colonies scelle le vol de notre patrimoine", dénonce un agriculteur de Salfit, montrant les collines où les bulldozers israéliens ont déjà commencé leur travail. Avec plus de 720 000 colons illégaux en Cisjordanie, cette nouvelle expansion sonne comme un défi supplémentaire à la communauté internationale, impuissante face à la colonisation rampante.