Les autorités françaises ont suspendu le renouvellement des visas de travail pour les agents de sécurité de la compagnie aérienne israélienne El Al en poste à Paris, privant ainsi l'équipe "Eitan" de statut légal. Plusieurs employés ont déjà dû regagner Israël, incapables d'obtenir de nouveaux permis.

Cette décision, révélée par des médias hébreux, intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Paris et Tel Aviv autour de la guerre à Gaza. Si le ministère israélien des Affaires étrangères tente une résolution diplomatique, cette mesure illustre une fracture grandissante dans les relations bilatérales.

Des responsables israéliens ont exprimé leur inquiétude, l'ambassadeur américain en Israël allant jusqu'à critiquer publiquement la France. Mais la position parisienne marque un tournant : elle démontre que les actions israéliennes font désormais l'objet d'un examen minutieux dans les capitales européennes.

"C'est un signal politique fort", analyse un diplomate européen sous couvert d'anonymat. Alors que la colère monte face au bilan humain à Gaza, ce geste administratif pourrait annoncer d'autres mesures de pression contre l'État hébreu.