Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a durci ses exigences pour un cessez-le-feu à Gaza, réclamant le désarmement de la résistance palestinienne, l'exil de ses dirigeants et un contrôle total d'Israël sur le territoire assiégé. Ces nouvelles conditions, annoncées lors d'une réunion gouvernementale dimanche, ont été catégoriquement rejetées par les factions palestiniennes, qui les considèrent comme des lignes rouges infranchissables.
En outre, Netanyahou a exprimé l'intention de son gouvernement de mettre en œuvre un plan de déplacement forcé des Palestiniens, s'inspirant de propositions antérieures soutenues par les États-Unis. Il a qualifié ce projet d’« émigration volontaire », malgré les vives condamnations des organisations internationales de défense des droits humains.
Les groupes de résistance palestiniens ont balayé ces propositions, les qualifiant d’illusoires, et ont réaffirmé leur détermination à résister à l'agression israélienne jusqu'à l'arrêt total des hostilités. Ils insistent sur leurs objectifs : mettre fin à la guerre, rétablir l'unité nationale, garantir les droits du peuple palestinien et restaurer un État indépendant avec Jérusalem comme capitale.
À l'occasion de l'anniversaire de la Journée de la Terre, Khalil al-Hayya, un responsable du Hamas, a dénoncé l'inaction de la communauté internationale face aux atrocités israéliennes et a mis en garde contre toute tentative d'expulsion des habitants de Gaza. Il a appelé les nations arabes et musulmanes à agir concrètement, alors que les Palestiniens subissent bombardements, siège et déplacements forcés dans l'indifférence générale.
Source : Safa News