Grève de la faim à Gand : l’Europe face à son silence complice sur Gaza

Dans la ville belge de Gand, des activistes ont entamé une grève de la faim de cinq jours, exigeant que leur gouvernement rompe immédiatement tous liens militaires, diplomatiques et économiques avec Israël, alors que l’offensive sur Gaza se poursuit. Ce geste de "résistance morale" intervient face à ce qu’eux – et des millions à travers le monde – qualifient désormais de génocide.

Relayée par la télévision flamande VRT, cette action s’inscrit dans la lignée des mobilisations en Belgique, après une grève de la faim similaire à Bruxelles le mois dernier. Les participants ne consommeront que de l’eau sucrée, du café ou du thé, espérant que leur sacrifice déclenche une mobilisation plus large en Europe.

Parmi eux, le père Ludo Vandebot, du Mouvement Saint-Michel, affirme : "C’est un devoir moral de ne pas se taire alors qu’Israël poursuit son génocide à Gaza." Ses mots reflètent l’exigence croissante sur le continent : que les gouvernements assument leur complicité à travers les ventes d’armes, les accords commerciaux et leur silence.

Depuis le 7 octobre 2023, Gaza subit bombardements incessants, famine et déplacements massifs. Plus de 194 000 Palestiniens ont été tués ou blessés, des milliers restent disparus. Malgré les injonctions claires de la Cour internationale de Justice, la destruction continue, impunie.

Alors que les bombes tombent, les grévistes de la faim se multiplient. Au cœur de l’Europe, des voix refusent de se nourrir, parce qu’à Gaza, trop de gens n’ont même plus le droit de vivre.

Source : Safa News