Boycott mondial : L'arme économique pour la Palestine

Alors que Gaza subit une destruction sans fin, un mouvement planétaire est devenu l'un des outils de solidarité les plus efficaces : le boycott économique de l'occupation israélienne et de ses complices corporatifs. Né en octobre 2023 comme réponse à la guerre sur Gaza, ce mouvement s'est transformé en une campagne organisée qui s'attaque aux systèmes normalisant l'oppression.

Awnas Ibrahim, coordinateur général de la campagne, y voit un éveil des consciences : "Il ne s'agit pas juste de refuser un café ou un fast-food, mais de faire de nos choix quotidiens des actes de résistance."

Des écoles en Indonésie aux foyers du monde arabe, en passant par les villes européennes, le boycott est entré dans les mœurs. Enfants renonçant à leurs snacks préférés, étudiants exigeant le désinvestissement universitaire : la prise de conscience devient action. Des géants comme Starbucks et McDonald's subissent la pression, contraints à des opérations de sauvetage d'image.

Au-delà de la sensibilisation, la campagne pousse gouvernements et institutions à adopter des politiques commerciales éthiques. Certains pays ont déjà légiféré, annulé des contrats, changé leurs pratiques.

Malgré les tentatives de discrédit, le message reste clair : il ne s'agit pas de nuire à des économies, mais de les reconstruire sur des bases justes. Pour les Palestiniens sous siège, chaque victoire du boycott est un signe que le monde ne les a pas abandonnés.

"Ce n'est pas une mode, insiste Ibrahim. C'est un mode de vie - jusqu'à la libération de la Palestine."

Source : Safa News