Alors que la bande de Gaza continue de subir les séquelles de plus de 19 mois de bombardements israéliens, la France a annoncé son soutien à une initiative arabe visant à reconstruire le territoire dévasté.

Depuis Bagdad, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien Fouad Hussein, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a affirmé l’engagement de la France en faveur de cette proposition régionale. Il a insisté sur la nécessité de coupler l’effort de reconstruction à une solution politique durable, rappelant que la paix ne saurait être atteinte sans justice pour les Palestiniens.

Le plan soutenu par plusieurs pays arabes prévoit la création d’un comité transitoire chargé de l’administration de Gaza pendant une période de six mois. Composé de technocrates indépendants et non affiliés à des partis politiques, ce comité serait placé sous l’autorité du gouvernement palestinien, avec pour objectif de rétablir les services de base et d’organiser une gestion plus stable du territoire.

Dans un contexte d’urgence humanitaire extrême, la France appelle également à une accélération des livraisons d’aide, dénonçant implicitement les entraves qui empêchent l’accès aux soins, à l’eau et à la nourriture pour les civils palestiniens.

À travers cet appui diplomatique, Paris semble vouloir réaffirmer sa position en faveur d’une paix fondée sur le droit international et sur la reconnaissance d’un État palestinien indépendant, condition essentielle selon elle pour sortir de la spirale de la violence.