À Gaza, la faim n'est plus une menace - c'est une réalité meurtrière qui emporte des vies dans l'indifférence générale. Après plus d'un an et demi de blocus implacable et de bombardements incessants, deux millions de Gazaouis - dont la moitié sont des enfants - sombrent dans une famine sciemment orchestrée.
Le siège israélien a anéanti toute vie normale : hôpitaux détruits, centres d'accueil surpeuplés, familles obligées de choisir entre se nourrir et survivre. Lait, pain et eau potable sont devenus des luxes inaccessibles. Des parents errent avec des enfants squelettiques, cherchant en vain nourriture ou soins, devant des pharmacies vides et des cliniques fermées.
Des responsables de l'OMS dénoncent cette catastrophe humanitaire : "Nous sommes complices", lâche l'un d'eux. Mais les condamnations ne suffisent plus. Les convois d'aide sont bloqués, les points de passage fermés. La famine s'aggrave, indifférente aux cris d'alarme.
Cette famine n'est pas une tragédie naturelle - c'est un crime politique, méthodiquement planifié et exécuté sous les yeux d'un monde complice. Les enfants de Gaza ne meurent pas dans l'ombre, mais sous le regard impassible de la communauté internationale.
Source : Safa News