Alors que le monde célèbre la dignité du travail, les ouvriers de Gaza affrontent une réalité brutale : plus de 50% de chômage après des mois de bombardements et un blocus asphyxiant. Les zones industrielles ne sont plus que ruines. Les frappes israéliennes ont anéanti usines et ateliers, jusqu'aux lieux où les journaliers espéraient une paye quotidienne.

Aujourd'hui, chaque emploi restant devient une question de survie dans une économie exsangue. Les infrastructures vitales - électricité, eau, hôpitaux - méthodiquement détruites interdisent toute reprise. Comment travailler sans courant ? Comment survivre sans soins ?

Ces travailleurs, jadis colonne vertébrale de Gaza, ne peuvent plus nourrir leurs familles ni reconstruire leurs vies brisées. Ce 1er Mai, ils ne défilent pas - ils endurent. Pourtant, leur résistance persiste. Leur appel est clair : reconnaître le travail comme droit humain, briser le blocus, et permettre enfin de rebâtir une existence où la dignité ne serait plus un mirage.