Des équipes de recherche ont entamé un travail long et éprouvant dans plusieurs quartiers de Gaza afin de récupérer les corps de personnes toujours portées disparues sous les décombres d’habitations détruites. L’opération mobilise des secouristes locaux et des agents humanitaires internationaux dans des zones où des immeubles résidentiels entiers se sont effondrés sur des familles réfugiées à l’intérieur. Les premières interventions ciblent de petits blocs d’habitation rasés alors que leurs occupants s’y trouvaient encore, parmi lesquels des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Sur l’un des premiers sites, une maison familiale qui abritait des dizaines de déplacés a été totalement anéantie. Autour des équipes de secours, des proches attendent, espérant une nouvelle qui leur permettra enfin de faire leur deuil et d’offrir une sépulture digne aux leurs. Les recherches se poursuivront aussi longtemps que les maigres financements et les moyens disponibles le permettront, dans un contexte où chaque opération est une course contre l’épuisement et le temps.
Les équipes de défense civile travaillent presque exclusivement à la main, faute d’engins lourds, pour la plupart détruits au cours de la guerre génocidaire. Des milliers de corps seraient encore ensevelis sous le béton et le métal tordu, rendant les opérations lentes et physiquement éprouvantes. L’absence d’un soutien international réel alimente la colère locale, d’autant que des équipements ont été mobilisés rapidement pour récupérer des prisonniers israéliens, mais pas pour les morts palestiniens. Face à cette inégalité flagrante, les appels se multiplient pour que des machines et des équipes spécialisées soient autorisées à entrer à Gaza, afin que les disparus soient retrouvés et que les morts puissent enfin être traités avec le respect que leur garantit le droit humanitaire.
Source : Safa News