Au moins 22 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées samedi lors de frappes aériennes ayant visé des zones densément peuplées dans le nord et le centre de Gaza. Les équipes de secours ont indiqué que des familles ont été touchées dans leurs maisons comme dans les rues, et que plusieurs véhicules civils ont été directement ciblés, provoquant de nombreux martyrs et de graves blessures. Les hôpitaux, débordés par l’afflux des victimes venant de différentes zones de l’enclave, peinent à répondre aux besoins, révélant l’état critique d’un système médical déjà fragilisé par la crise humanitaire.

Dans l’un des quartiers centraux, une habitation accueillant des familles déplacées a été complètement détruite, faisant des morts et des blessés. Des attaques similaires ont également touché des maisons habitées à Gaza-Ville et dans le camp de Nuseirat, confirmant la nature indiscriminée des frappes. La Défense civile souligne que ces opérations se poursuivent malgré la trêve, exposant les civils à un danger permanent et constituant une violation flagrante du droit international et des obligations humanitaires.

Parallèlement aux bombardements aériens, des tirs d’artillerie et d’engins militaires ont ciblé les quartiers de l’est de l’enclave, aggravant la destruction des habitations et des infrastructures. Les équipes de secours appellent la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour protéger les civils et garantir le respect des engagements humanitaires. Depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 11 octobre 2025, plus de 300 personnes ont été tuées et des centaines blessées, tandis que des quartiers entiers sont aujourd’hui en ruines au cœur d’une guerre génocidaire toujours en cours.