Après deux ans de guerre génocidaire, Gaza gît sous un océan de ruines, avec plus de 70 millions de tonnes de gravats recouvrant le territoire, mêlés à des munitions non explosées. Chaque bâtiment effondré cache danger et mémoire, rendant toute tentative de reconstruction un acte périlleux de survie.
Le blocus empêche l’entrée de matériel lourd et de matériaux essentiels, rendant le nettoyage des débris quasi impossible. Selon l’ONU, cette étape seule pourrait durer plus d’une décennie, tandis que le coût total de la reconstruction dépasserait 55 milliards de dollars. Deux tiers des infrastructures ont été détruits : réseaux électriques, systèmes d’eau et assainissement sont effondrés, laissant des familles déplacées survivre dans des tentes ou parmi les maisons éventrées.
Au-delà de la destruction visible, des risques sanitaires et environnementaux menacent la population : gravats en décomposition, substances toxiques et munitions non explosées. Les organisations humanitaires alertent : sans intervention internationale rapide, Gaza pourrait sombrer dans une catastrophe humanitaire prolongée.
Source : Safa News