L’interception d’une flottille humanitaire en route vers Gaza a suscité une vague de condamnations internationales. Des défenseurs des droits humains dénoncent une opération qui s’inscrit dans une politique délibérée de génocide. Le convoi, transportant des militants et une aide vitale, a été stoppé en eaux internationales, empêchant l’arrivée de fournitures urgentes destinées à une population déjà affamée par le blocus.
Composée de 44 navires venus de plus de 40 pays, la flottille visait à briser l’enfermement de plus de deux millions de Palestiniens privés de nourriture, de médicaments et de secours essentiels. La cargaison comprenait notamment du lait infantile et du matériel médical vital. Selon les rapports, la marine israélienne a saisi plus de 40 bateaux et arrêté des dizaines de participants, redirigeant les embarcations vers le port d’Ashdod avant qu’elles n’atteignent Gaza. Les critiques y voient non seulement un blocus, mais la poursuite de politiques systématiques de punition collective.
Depuis des décennies, chaque tentative d’acheminer une aide humanitaire à Gaza est entravée. Pour ceux qui étaient à bord, comme pour leurs soutiens à travers le monde, cette mission représentait bien plus qu’une livraison de vivres : un acte de résistance, une affirmation de solidarité face à ce qu’ils qualifient de campagne de génocide, et un appel pressant à la communauté internationale pour lever le blocus et défendre les principes humanitaires les plus élémentaires.
Source : Safa News