Depuis octobre 2023, plus de 370 travailleurs humanitaires ont été tués dans le cadre du génocide israélien en cours à Gaza, un chiffre que l’on craint largement sous-estimé. Des familles entières de personnel humanitaire ont péri sous les bombardements, leurs vies fauchées alors qu’elles tentaient de maintenir en vie une population assiégée confrontée à la famine et aux déplacements massifs. De nombreux travailleurs restent portés disparus sous les décombres, non comptabilisés dans les bilans officiels.

Malgré cette perte dévastatrice, le personnel survivant continue de risquer sa vie pour fournir nourriture, eau et soins médicaux à des millions de personnes piégées dans une catastrophe provoquée par l’homme. Leur mission s’accomplit sous une menace constante, alors que hôpitaux, abris et convois d’aide sont régulièrement frappés, privant les civils des moyens élémentaires de survie. Le ciblage délibéré de ceux qui préservent la vie révèle la cruauté systématique qui anime cette campagne à Gaza.

Les appels mondiaux pour protéger les travailleurs humanitaires et garantir l’accès aux secours restent sans réponse, laissant la population de Gaza isolée face à l’anéantissement. La mort de ces travailleurs n’est pas un dommage collatéral, mais fait partie d’un effort plus large visant à détruire les fondations mêmes de la survie, effaçant à la fois les habitants et ceux qui s’efforcent de les secourir.