L’avenir des services humanitaires essentiels pour des millions de familles déplacées est suspendu à un fil, alors qu’un déficit financier critique menace de paralyser les opérations. L’agence chargée de l’éducation, des soins médicaux et de l’aide alimentaire à Gaza, en Cisjordanie et dans les pays voisins avertit qu’elle ne pourra pas poursuivre son travail sans un soutien international immédiat.
Au cœur de cette crise se trouve un manque à gagner de centaines de millions de dollars, aggravé par une baisse drastique des contributions régionales. Là où le soutien était autrefois solide, les engagements se sont récemment effrités, réduits à une fraction de leur niveau initial. Le résultat est un effondrement imminent de la fourniture de services vitaux : des écoles risquent de ne plus ouvrir, des cliniques de ne plus soigner, et les distributions d’aide pourraient cesser complètement.
Au-delà de la pression financière, les pressions politiques pèsent lourdement sur l’action humanitaire. Des agendas externes risquent de détourner les priorités des véritables besoins : protéger la dignité et la survie des populations forcées de fuir leurs foyers et privées de leurs droits fondamentaux depuis des générations. Les conséquences de l’inaction sont claires : une population entière pourrait se retrouver plus vulnérable que jamais, alors que stabilité et espoir se font déjà rares.
Source : Safa News