Depuis près de deux ans, Gaza subit une campagne d’une brutalité inédite, où les civils paient un prix insoutenable et les enfants, le plus lourd tribut. Un haut responsable humanitaire des Nations unies a révélé qu’« un enfant est tué chaque heure » dans l’enclave, une statistique glaçante qui illustre l’ampleur du carnage et l’échec total de la communauté internationale à l’arrêter. Ceux qui survivent grandissent dans des tentes, tandis que les écoles, censées être des refuges de savoir, se transforment en scènes d’horreur.

Face à cette réalité insoutenable, l’officiel a décrit un quotidien où plus de 700 000 enfants sont privés d’éducation et où des familles entières vivent sous la menace constante des bombes. Les maisons, les écoles et les abris s’effondrent, laissant derrière eux des ruines et des vies brisées. L’accès des médias étrangers étant limité, les voix des survivants sont étouffées, mais les preuves d’une destruction systématique s’accumulent. « Ce n’est pas une guerre comme les autres. C’est une crise qui marquera notre génération », a-t-il averti, prédisant que juristes et historiens en débattront pendant des décennies.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis mars 2025, plus de 12 800 Palestiniens ont été tués et près de 55 000 blessés, portant le bilan global depuis octobre 2023 à plus de 65 000 morts. Des milliers restent portés disparus, ensevelis sous les décombres ou effacés sans trace. Sous le siège, les opérations de sauvetage s’épuisent sous le feu continu, et les cris des blessés résonnent dans l’indifférence du monde. Une question s’impose : combien de vies devront encore être sacrifiées avant que la communauté internationale n’agisse pour mettre fin à ce qui s’apparente clairement à une campagne d’extermination ?