Plus de 1,3 million de Palestiniens, dont plus de 350 000 enfants, restent piégés dans la ville de Gaza et les gouvernorats du nord, alors que les frappes aériennes et les attaques au sol israéliennes s’intensifient. Les familles voient leur accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et aux abris se réduire, tandis que les ordres d’évacuation répétés apportent peu de soulagement : les abris du sud sont surpeuplés et dangereux, laissant beaucoup incapables ou réticents à fuir.
Les hôpitaux sont dépassés, fonctionnant jusqu’à 300 % de leur capacité, avec des patients soignés sur les sols et dans les couloirs. La pénurie de carburant paralyse les équipements vitaux, et les médecins sont contraints de faire des choix impossibles sur les patients à traiter. Les familles déplacées vivent dans des tentes et des salles de classe surpeuplées, souvent avec 80 à 100 personnes dans une seule pièce, tandis que les marées montantes inondent les abris côtiers improvisés. L’eau contaminée et le mauvais assainissement provoquent des épidémies, notamment chez les enfants, et le traumatisme psychologique est dévastateur.
La survie quotidienne est devenue une lutte contre la faim, la maladie et l’exposition aux éléments. Les enfants subissent trauma, attaques de panique et peur constante pour leur vie, tandis que les familles entendent leurs proches coincés sous les décombres avec peu d’espoir de secours, les ambulances étant bloquées ou ciblées. Les organisations humanitaires alertent : la destruction systématique des écoles, des camps de réfugiés et des abris reflète une politique délibérée de déplacement massif, poussant la population vers une catastrophe humanitaire sans précédent.
Source : Safa News