Le Bureau des droits de l’homme des Nations unies a annoncé que soixante-quinze prisonniers palestiniens sont décédés dans les prisons de l’occupation israélienne depuis le déclenchement du génocide à Gaza, le 7 octobre 2023, jusqu’à fin août 2025. Parmi les victimes, quarante-neuf étaient originaires de la bande de Gaza, vingt-quatre de Cisjordanie, et deux résidaient dans les territoires palestiniens occupés de 1948.
L’ONU a souligné que les autorités israéliennes portent une responsabilité directe dans ces décès, imposant délibérément des conditions de détention assimilables à la torture et aux mauvais traitements, contribuant ainsi à la mort de nombreux prisonniers palestiniens. L’organisation a appelé à l’arrêt immédiat de ces pratiques et à la protection du droit à la vie et à la dignité des détenus, considérant ces actes comme de flagrantes violations du droit international humanitaire et des droits humains.
Le Bureau des droits de l’homme a également dénoncé la culture d’impunité entretenue par Israël, notamment par le refus répété de permettre au Comité international de la Croix-Rouge d’accéder aux prisons. Il a demandé l’application immédiate de la décision de la Cour suprême israélienne du 7 septembre, ordonnant l’amélioration de la quantité et de la qualité de l’alimentation des prisonniers palestiniens.
L’ONU a documenté l’usage systématique de la torture, incluant passages à tabac répétés, simulations de noyade, agressions sexuelles, ainsi que des conditions inhumaines délibérées telles que famine, absence d’hygiène et privation de soins médicaux. Ces pratiques constituent selon elle des crimes de guerre et pourraient atteindre le niveau de crimes contre l’humanité, imposant à Israël l’obligation légale de mettre fin à ces violations et d’assurer la protection totale de tous les prisonniers palestiniens.
Source : Safa News