Une enquête récente a révélé que les forces israéliennes ont tué près de 3 000 Palestiniens et en ont blessé près de 20 000 alors qu’ils tentaient d’accéder à l’aide humanitaire à Gaza depuis le début de la campagne génocidaire. Le rapport documente près de 200 attaques contre des civils aux abords des points de distribution d’aide entre janvier 2024 et juillet 2025, mettant en lumière une stratégie systématique aggravant famine et privations à travers la bande de Gaza.

Les experts avertissent que ces attaques s’inscrivent dans le cadre d’une politique délibérée de meurtres de masse et de déplacements forcés, visant à empêcher les Palestiniens d’accéder aux denrées alimentaires et aux soins médicaux essentiels. Les autorités juridiques décrivent ces actions comme de graves violations du droit international, constituant des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des actes de génocide. La répétition des attaques contre les demandeurs d’aide souligne le caractère calculé de cette campagne et ses conséquences humanitaires dramatiques pour la population civile.

L’enquête conclut également que les assauts contre les civils cherchant de l’aide poursuivent plusieurs objectifs : contrôler les foules par la force létale, déplacer des communautés et affaiblir la capacité collective des Palestiniens à survivre. Avec des dizaines de milliers de blessés ou de morts, le rapport dresse un tableau sombre du coût humain de la guerre génocidaire que mène Israël à Gaza.