Le Qatar a déposé une plainte formelle auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies suite à la frappe israélienne ayant visé sa capitale, Doha, une action coordonnée avec l'Algérie, le Pakistan et la Somalie et soutenue par la Grande-Bretagne et la France . Cette démarche souligne l'alerte croissante face à l'expansion des attaques israéliennes et son mépris des normes internationales, notamment en ciblant un médiateur clé des pourparlers de paix entre Israël et le Hamas . Le Premier ministre qatari, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a personnellement assisté à la réunion d'urgence du Conseil, affirmant qu'Israël, dirigé par des "extrêmistes arrogants", avait dépassé toutes les limites du comportement acceptable entre États .

Dans sa soumission, Doha a dénoncé ce qu'il a qualifié de "comportement agressif israélien", déclarant qu'aucune violation de sa souveraineté ou de sa sécurité ne serait tolérée, après qu'un officier de sécurité qatari a été tué et plusieurs autres blessés lors de l'attaque . Les responsables ont souligné que l'assaut n'était pas merely une attaque contre le Qatar mais une menace directe pour la stabilité régionale et une violation du droit international, d'autant plus que la frappe a visé une compound résidentielle abritant des équipes de négociation dont l'emplacement était connu des parties . L'Algérie, représentant arabe au Conseil, a fustigé Israël pour son comportement comme si "les lois n'existaient pas, les frontières une illusion et la souveraineté une notion dispensable" .

Le Qatar a averti que de telles actions mettent en danger la paix et la sécurité bien au-delà de ses frontières, exhortant la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à intervenir pour mettre fin aux violations escaladantes d'Israël . La plainte reflète un malaise croissant parmi les États qui considèrent les opérations israéliennes comme de plus en plus recklessness, avec des implications pour l'ordre régional et les fragiles perspectives de désescalade, d'autant que l'attaque a visé des membres de Hamas alors qu'ils discutaient d'une proposition de cessez-le-feu américaine . La Chine a qualifié cet acte de "sabotage délibéré des négociations", tandis que le Russia a dénoncé l'impunité dont bénéficie Israël grâce à la protection diplomatique de Washington .