Six Palestiniens supplémentaires, dont un enfant, sont morts de faim à Gaza au cours des dernières 24 heures, alors que le blocus israélien étrangle les dernières lignes de survie de l'enclave. Les points de passage sont scellés et l'aide humanitaire se voit refuser l'entrée, tandis que les hôpitaux alertent sur la pénurie croissante de nourriture et de médicaments, prévenant que le bilan ne fera que s'alourdir à mesure que la crise s'intensifie. Ces décès portent à 361 le nombre total de morts liées à la malnutrition depuis le début de la guerre, dont 130 enfants.

Chaque famille à Gaza vit désormais sous l'ombre de la faim, avec 2,2 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire critique et plus de 500 000 personnes souffrant officiellement de conditions de famine. Les agences internationales décrivent la situation comme une « famine effective », où les enfants et les personnes âgées paient le prix le plus lourd, leurs corps affaiblis succombant à des semaines de privations et de maladies évitables. Le taux de malnutrition aiguë chez les enfants a sextuplé depuis février, avec 13 000 nouveaux cas rien qu'en juillet, et 43 400 enfants devraient être en danger de mort d'ici juin 2026 si la situation persiste.

Malgré les mises en garde répétées des organisations internationales sur les restrictions qui menacent des vies par millions, le blocus israélien reste fermement en place, entravant l'accès à l'aide et transformant la faim en une arme de guerre. Pour les habitants qui endurent le siège, l'espoir s'amenuise chaque jour sans pain, eau potable ou médicaments, alors que Gaza est abandonnée à une famine qualifiée par l'ONU de « catastrophe morale et d'échec de l'humanité »