L’ambassadeur algérien auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a averti que la situation à Gaza a atteint des proportions catastrophiques, exigeant une intervention internationale immédiate. Il a souligné que les massacres, les déplacements forcés et la famine imposée aux civils font du cessez-le-feu inconditionnel une nécessité humanitaire urgente, mettant en garde contre une prolongation de la guerre qui ne ferait qu’aggraver la tragédie et mettre en danger des millions de vies.

Bendjama a décrit les scènes qui émergent de Gaza comme les preuves d’une « catastrophe humanitaire sans précédent », où des enfants et des femmes sont contraints de survivre sans le strict nécessaire. Il a exhorté le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités légales et morales et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de « pire désastre humanitaire que le monde soit en train de vivre ».

Dans une déclaration conjointe de tous les membres du Conseil de sécurité – à l’exception des États-Unis –, une profonde inquiétude a été exprimée face à la famine à Gaza, Israël étant sommé de revenir immédiatement sur sa décision d’étendre ses opérations militaires. La déclaration a souligné que la famine doit être stoppée sans délai et que l’utilisation de la faim comme arme de guerre est interdite par le droit international.

Les membres du Conseil ont insisté sur le fait que plus de 41 000 enfants à Gaza risquent de mourir de malnutrition. Ils ont exigé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent, ainsi que la libération urgente de tous les prisonniers.