Depuis janvier, les forces d’occupation israéliennes (IOF) ont tué 15 enfants palestiniens en Cisjordanie occupée, selon le Centre d’information palestinien “Ma’ti”. Cette escalade de violence s’inscrit dans un contexte de répression accrue contre la population civile palestinienne.

Un rapport publié dimanche souligne la récente exécution de deux enfants : Ayman Nassar Al-Haimouni (13 ans), abattu à Hébron, et Rimas Omar Amouri (13 ans), tuée dans le camp de réfugiés de Jénine. Ces assassinats s’inscrivent dans une intensification des attaques israéliennes visant toutes les composantes de la société palestinienne.

Les opérations militaires israéliennes se sont particulièrement intensifiées dans le nord de la Cisjordanie, notamment à Qabatiya, au sud de Jénine, où des renforts ont été déployés. Jénine subit un siège depuis 34 jours, causant la mort de 27 Palestiniens, tandis que Tulkarem endure 28 jours de violence continue ayant fait 13 morts. Des dizaines de civils ont été blessés ou arrêtés, et des destructions massives touchent les infrastructures et les habitations.

Malgré les condamnations des organisations de défense des droits humains, Israël poursuit son offensive, ignorant les appels au respect du droit international. L’usage excessif de la force contre les civils, notamment les enfants, aggrave l’instabilité et le cycle de violence. Pendant ce temps, les familles palestiniennes vivent sous la menace permanente de nouvelles attaques, sans perspective de répit.