La ville de Gaza est sous une menace sans précédent. Les autorités locales mettent en garde contre des plans qui pourraient anéantir la cité et provoquer un déplacement massif de ses habitants. Le porte-parole de la municipalité de Gaza, Asem Al-Nabih, a décrit la situation comme un « danger réel qui pèse sur l'histoire, le présent et l'avenir de la ville ». Il a souligné que les dévastations antérieures à Rafah, Khan Younis et dans le nord de Gaza ne semblent être qu'un prélude à une offensive plus vaste et plus catastrophique. Il a insisté sur le fait que de telles actions constituent une punition collective, en violation du droit international, qui ne saurait être justifiée par aucun prétexte militaire.

Al-Nabih a condamné la destruction des infrastructures, des équipements publics et des monuments culturels de Gaza, la qualifiant de attaque contre la stabilité régionale et le patrimoine commun de l'humanité. Il a appelé à une intervention urgente des Nations Unies, de la Cour internationale de Justice et des organisations mondiales pour empêcher une nouvelle catastrophe, garantir la protection des civils et assurer un accès humanitaire sans entrave. Il a souligné le rôle crucial des médias internationaux pour révéler l'ampleur de la destruction, exhortant les journalistes à « transmettre la vérité telle qu'elle est, pour que ce chapitre sombre ne se commette pas en silence ».

Malgré la menace imminente, Al-Nabih a salué la résilience des habitants de Gaza, dépeignant une communauté déterminée à survivre et à reconstruire. « Gaza n'est pas un champ de bataille éphémère, mais une ville qui aime la vie », a-t-il déclaré, appelant le monde à soutenir son peuple dans sa résistance à la destruction. Le message est clair : après des décennies d'endurance, le peuple de Gaza exige la fin des massacres et de la dévastation. Il réclame le droit à la vie, et il le mérite.