L'Agence de secours des Nations Unies (UNRWA) alerte sur l'impact dévastateur de l'offensive israélienne à Gaza, aggravé par une vague de chaleur extrême et l'effondrement des services essentiels. Selon le commissaire général Philippe Lazzarini, plus de 40 000 enfants ont été tués ou blessés dans les attaques israéliennes, tandis qu'au moins 17 000 se retrouvent sans gardiens ou séparés de leurs familles.

L'UNRWA rapporte qu'un million d'enfants souffrent de traumatismes psychologiques aigus, privés d'école et de vie normale. L'agence souligne que les températures dépassant 40°C aggravent la crise, les réserves d'eau étant rares et le carburant ou l'électricité quasi inexistants. "La chaleur extrême rend une situation déjà tragique encore plus insupportable", insiste l'agence.

Alors que plus de 2,2 millions de Palestiniens ont désespérément besoin d'aide humanitaire, l'UNRWA exige un cessez-le-feu immédiat pour permettre les livraisons d'aide. Pour les enfants de Gaza, la survie ne tient qu'à un fil, menacée non seulement par les bombes et la faim, mais aussi par la soif et une chaleur infernale.

"Nos enfants meurent de soif dans nos bras", témoigne une mère dans le camp de Deir al-Balah, où les tentes surchauffées deviennent des fournaises. Face à l'indifférence internationale, une génération entière est sacrifiée dans l'indifférence générale, entre bombardements israéliens et implosion humanitaire.