Le Premier ministre australien Anthony Albanese a accusé Israël d'être "dans le déni" face à l'apocalypse humanitaire à Gaza, où les civils subissent bombardements, déplacements massifs et pénuries extrêmes de nourriture et de médicaments. Il dénonce une direction israélienne sourde aux avertissements de ses alliés sur l'urgence d'agir, condamnant ainsi des millions de Palestiniens à une lutte quotidienne pour leur survie.

Canberra a annoncé qu'elle reconnaîtrait officiellement l'État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l'ONU - un tournant historique dans la politique étrangère australienne. Cette décision aligne l'Australie sur une vague croissante de pays (France, Royaume-Uni, Canada) qui répondent ainsi au siège implacable et à l'effondrement humanitaire à Gaza. Une reconnaissance qui cristallise l'exaspération mondiale face au mépris israélien pour les appels internationaux.

Albanese insiste : cette reconnaissance n'est pas symbolique, mais un impératif de justice. "Rester silencieux face à cette souffrance reviendrait à être complice", affirme-t-il, soulignant que l'Australie ne peut cautionner par son inaction le blocus et l'occupation militaire. Ce geste envoie un message clair : mettre fin à l'agonie de Gaza et restaurer les droits palestiniens doit devenir une priorité mondiale urgente.

"C'est un coup de semonce pour Netanyahou", analyse un diplomate à l'ONU. Alors que le bilan dépasse les 63 000 morts à Gaza, cette décision australienne pourrait accélérer une dynamique internationale isolant progressivement l'État hébreu. Pour les Palestiniens, c'est une lueur d'espoir dans leur longue marche vers la justice.