L'opposition au projet israélien d'occuper intégralement Gaza gagne du terrain sur la scène diplomatique. Les ministres des Affaires étrangères de l'Australie, de l'Allemagne, de l'Italie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni ont condamné conjointement ce plan, avertissant qu'il violerait le droit humanitaire international et aggraverait les souffrances des Gazaouis. Ils ont exigé qu'Israël réforme d'urgence son système d'enregistrement restrictif pour les ONG humanitaires.

Le Premier ministre canadien Mark Carney a qualifié cette occupation de "décision erronée" qui ne ferait qu'envenimer la crise humanitaire. Il a mis en garde contre les risques pour les otages encore détenus et la stabilité régionale.

Cette levée de boucliers reflète l'inquiétude grandissante face à une campagne militaire qui anéantit toute perspective de paix tout en isolant davantage Israël sur la scène internationale. Pour les Palestiniens sous siège, elle signifie l'aggravation d'une catastrophe déjà sans précédent.