Ces dix derniers jours, seulement 853 camions humanitaires ont pu entrer à Gaza, une goutte d'eau face aux 6 000 nécessaires pour répondre aux besoins vitaux de la population. Malgré les annonces israéliennes de réouverture partielle des points de passage, cette aide dérisoire - moins de 90 camions par jour - laisse les stocks essentiels au plus bas.

Le Bureau des médias du gouvernement gazoui dénonce une stratégie délibérée d'"étranglement" des 2 millions d'habitants, privés de nourriture, carburant et médicaments. Avec un système de santé et des infrastructures au bord de l'effondrement, la population affronte des risques croissants de famine, d'épidémies et de privations totales.

Les autorités palestiniennes, qui tiennent Israël pour pleinement responsable de cette crise aggravée, appellent la communauté internationale à exiger la levée immédiate et inconditionnelle du blocus. Sans action urgente, la catastrophe humanitaire atteindra un point de non-retour, condamnant des milliers de civils innocents.