Philippe Lazzarini, chef de l'UNRWA, a condamné la dépendance aux parachutages humanitaires à Gaza, qualifiant cette pratique de "coûteux écran de fumée" qui met en danger les civils désespérés se ruant sur les colis, sans répondre à l'ampleur des besoins.

Il a souligné que des milliers de camions d'aide sont bloqués dans les pays voisins par le blocus israélien, alors que seul un accès terrestre permettrait de fournir les quantités nécessaires de nourriture et médicaments aux 2 millions d'habitants, dont beaucoup souffrent de famine aiguë.

Depuis octobre 2023, plus de 120 Palestiniens (dont des dizaines d'enfants) sont morts de faim, avec une accélération alarmante ces dernières semaines. Les organisations humanitaires insistent : seule la levée du siège peut enrayer la catastrophe.

Alors que Gaza endure depuis près de deux ans bombardements et privations, les appels se multiplient pour l'ouverture immédiate de couloirs humanitaires. Sans action urgente, l'ONU avertit que le désastre ne fera qu'empirer.