Double standard européen : Gaza meurt, Netanyahu voyage librement

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour les droits humains en Palestine occupée, a vivement critiqué l’Italie, la France et la Grèce pour avoir autorisé Benjamin Netanyahu à traverser leur espace aérien en toute sécurité, malgré le mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI).

Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza, le Premier ministre israélien a bénéficié d’un passage sécurisé vers Washington, où il rencontre actuellement des responsables américains. Pourtant, ces trois pays européens sont signataires du Statut de Rome, qui les oblige à arrêter les personnes recherchées par la CPI. Au lieu de cela, ils ont offert une voie libre à un homme que les Palestiniens – et une grande partie du monde – tiennent pour directement responsable d’une campagne de massacres et de famine forcée.

Albanese a exigé des comptes de la part des gouvernements européens, qualifiant leur décision de trahison envers l’ordre juridique international et d’atteinte grave à la justice. Son avertissement est clair : protéger les criminels de guerre sape les fondements mêmes du droit international et encourage l’impunité.

Ce moment révèle un deux poids, deux mesures insupportable. Alors que les Palestiniens de Gaza sont privés de refuge, de nourriture et même de leur propre vie, Netanyahu franchit les frontières sous protection et privilège. Le silence de l’Europe jette une ombre sur son engagement en faveur de la justice qu’elle prétend défendre.

Source : Safa News