Le Hezbollah a fermement nié toute participation à des tirs de roquettes présumés depuis le sud du Liban en direction des territoires palestiniens occupés, réaffirmant son engagement envers l'accord de cessez-le-feu avec Israël. Dans un communiqué publié samedi 22 mars, le mouvement de résistance libanais a rejeté les accusations israéliennes et a appelé à une enquête approfondie sur l'incident.  

« Le Hezbollah réitère son attachement à l'accord de cessez-le-feu et soutient l'État libanais face à l'escalade dangereuse du régime sioniste contre le Liban », a déclaré le mouvement.  

Les tensions ont éclaté samedi matin lorsque l'armée israélienne a affirmé que trois roquettes avaient été tirées depuis le sud du Liban vers les territoires occupés. Israël a prétendu avoir intercepté les projectiles et a accusé le Hezbollah d'être à l'origine de l'attaque.  

Le Hezbollah a démenti toute responsabilité et a exhorté les observateurs du cessez-le-feu ainsi que l'armée libanaise à enquêter sur l'origine des tirs. Le groupe a souligné son respect de la trêve conclue le 27 novembre 2024, qui a mis fin à près de 14 mois de conflit avec Israël.  

Le président libanais, Michel Aoun, a également condamné les actions israéliennes, accusant Tel-Aviv de chercher à entraîner le Liban dans un nouveau cycle de violence. « Ce qui s'est passé aujourd'hui dans le sud, et ce qui se poursuit depuis le 18 février, constitue une agression continue contre le Liban et un coup porté au projet de sauvetage sur lequel les Libanais s'étaient unanimement accordés », a-t-il averti.  

Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, Israël a multiplié les violations en menant des attaques quasi quotidiennes contre le Liban et en maintenant une présence militaire sur des parties du territoire libanais. Malgré son échec à atteindre ses objectifs militaires et politiques, notamment la neutralisation du Hezbollah, Israël poursuit ses provocations, exacerbant l'instabilité régionale.  

Le déni du Hezbollah et son appel à la transparence soulignent la fragilité de la trêve et la nécessité urgente d'une surveillance internationale pour éviter une nouvelle escalade. Cette situation met également en lumière les tensions persistantes dans la région, où les actions israéliennes continuent de menacer la souveraineté et la stabilité du Liban.