Dans un revirement notable, le président américain Donald Trump a semblé revenir sur son projet controversé de déplacement forcé des habitants de Gaza. Interrogé lors d’une rencontre avec le Premier ministre irlandais Micheál Martin, Trump a déclaré : « Personne n’expulse aucun Palestinien », une déclaration qui contraste fortement avec son plan initial, dévoilé en février, visant à relocaliser les Gazaouis en Jordanie et en Égypte sans leur consentement.  

Le Hamas a réagi positivement à ces propos. Hazem Qassem, porte-parole du mouvement, a salué ce changement de ton, tout en appelant à des actions concrètes. « Si ces déclarations reflètent une réelle évolution, c’est une bonne chose. Nous espérons qu’elles seront suivies de mesures fortes pour obliger l’occupation israélienne à respecter pleinement l’accord de cessez-le-feu », a-t-il déclaré.  

Le projet initial de Trump avait suscité une vague de condamnations internationales, y compris de la part d’alliés traditionnels d’Israël comme l’Allemagne. Il s’inscrivait dans la lignée des appels de certains responsables israéliens, comme la ministre de la Protection de l’environnement Idit Silman, qui a récemment réitéré son soutien à un déplacement forcé des Gazaouis, qualifiant cela de « seule solution pour Gaza ».  

Le Hamas réaffirme que tout plan visant à déplacer les Palestiniens est inacceptable et contraire au droit international. Alors que la guerre à Gaza, débutée en octobre 2023, continue de faire des ravages, les déclarations de Trump, bien qu’encourageantes, restent à concrétiser en actions pour mettre fin à la crise humanitaire et garantir les droits du peuple palestinien.