Hamas a conclu un accord avec des médiateurs égyptiens pour la libération de prisonniers palestiniens et la remise des corps de quatre prisonneirs israéliens. L’accord prévoit également la libération de femmes et d’enfants arrêtés dans la bande de Gaza après le 7 octobre. Cette annonce intervient après qu’Israël a retardé la libération de prisonniers, malgré la remise de six prisonniers israéliens par Hamas le 22 février, un acte que Hamas a qualifié de violation du cessez-le-feu.  

La première phase de la trêve, qui doit se terminer le 1er mars, a permis l’échange de 33 prisonniers israéliens (dont huit corps) contre 1 900 prisonniers palestiniens. Cependant, les négociations pour la deuxième phase, qui auraient dû commencer il y a des semaines, n’ont toujours pas débuté. Cette phase vise à obtenir une fin permanente de la campagne militaire israélienne, le retrait des forces israéliennes de Gaza et la libération d’environ 60 captifs encore détenus par Hamas.  

La troisième phase de l’accord se concentrera sur la reconstruction de Gaza, qui a subi d’énormes dégâts à cause des bombardements israéliens. Selon les données satellitaires de l’ONU, plus de 170 000 bâtiments dans la bande de Gaza ont été endommagés ou détruits depuis le début du conflit, laissant une grande partie du territoire en ruines.  

Le retard dans la mise en œuvre de l’accord et les tensions persistantes soulignent la fragilité du cessez-le-feu. Alors que Hamas insiste sur le respect des termes par Israël, la situation reste précaire, avec un risque de reprise des hostilités si l’accord n’est pas respecté.